D’ailleurs, certains proches vous avaient sans doute déjà conseillé de partir.
Mais c’est plus facile à dire qu’à faire…
D’abord, comme dit la fameuse phrase de Blaise Pascal : « Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point. » C’est le cas en particulier dans les situations de dépendance affective liée à la peur de la solitude. Il y a aussi le fait que, dans certains couples, les escalades verbales peuvent créer une intensité temporaire qui crée une accoutumance… comme une drogue.
On peut dire également que le sexe a ses raisons que le coeur ou la tête ignore… Les disputes ou les bagarres peuvent parfois jouer un rôle aphrodisiaque dans le cadre d’une relation. On reste ainsi « accro » à l’autre même si ce n’est pas le nirvana tous les jours.
Et puis votre situation matérielle (comme par exemple : argent, enfants à élever, etc.) ne vous permet peut-être pas de partir.
Bien que vous ayez traversé des moments difficiles, vous avez encore des doutes et vous demandez si vous ne devriez pas essayer à nouveau.
Il se peut que vous ayez encore des choses à partager et vivre ensemble.
Dans ce cas, et pour éviter de souffrir inutilement, jour après jour, posez des petits gestes simples qui vous permettront de devenir plus autonome : apprendre à dire NON, moins vous identifier à une victime, lire des livres de croissance personnelle, suivre un cours professionnel, vous accorder des moments de détente et de plaisir, pratiquer un sport, etc.
Apprenez à vous « aimer vous-même », à vous faire confiance en incluant dans votre vie des activités qui vous rendent heureux(se), qui vous font sentir bien, qui développent certains de vos centre d’intérêts ou talents.
Puis vous pourrez décider de retourner avec votre partenaire ou pas, de le reconquérir ou de vous en éloigner mais vous aurez pris le temps de vous ressourcer et d’analyser votre situation, avec l’aide d’un ami, thérapeute ou groupe de soutien.